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Rage against the machine


Rage Against the Machine

Alors qu’une nouvelle saison de PPM pointe le bout de son nez, c’est avec beaucoup de découragement que je constate que ça risque de ne pas être le cas pour la LNH. Alors que la conciliation espérée par les deux camps autour d'une nouvelle convention collective s'est révélée totalement impossible, la probabilité d'un lock-out patronal devient de plus en plus une certitude alors qu’approche la date fatidique du 15 septembre. Personne ne peut savoir si Bettman et Fehr finiront par s’entendre sur quelque chose mais peu importe comment ça va se terminer, il est pratiquement impossible que nous, fans de hockey et de la LNH, sortions gagnants. Pour ma part, je tiens à déclarer que je soutiens définitivement:

Les JOUEURS

Soulignons que même si les joueurs avaient accepté l'offre initiale des propriétaires, contre toute attente, ils auraient quand même été mille fois mieux payés que nous, avec des avantages sociaux, une sécurité financière et des libertés contractuelles que la plupart d’entre nous ne pourrait même pas imaginer en rêve. Mais pour moi, ce n’est pas tellement une question d'argent, c’est une question de principe. Il n’y a pas si longtemps, nous avons vu Bettman affirmer que la ligue ne pouvait pas faire d’argent. Depuis, le magasine Forbes, aussi fiable soit il, a réalisé un travail remarquable nous relatant, documentation à l’appui, l'envolée spectaculaire des chiffres d'affaires, des valeurs des franchises et des profits obtenus.

Aucun doute que Bettman mérite sa part d’éloge pour ce magnifique revirement de situation, particulièrement au regard de l’économie actuelle qui reste fragile et qui a tendance à stagner plus qu’à augmenter. Toutefois si on regarde l’offre initiale proposée au joueur sans rien savoir de cette évolution, on peut facilement supposer que la crise précédente est toujours présente, voir aggravée.

Il y a évidemment des questions légitimes que les deux camps doivent mettre sur table, débattre et résoudre ensemble. Il faut aussi accepter que les deux parties tentent de négocier en vue d’obtenir la plus grosse part de gâteau possible. Mais Bettman ne paraît pas voir que son seul centre d’intérêt, qui est la rentabilité des franchises, n'est pas seulement indigeste du point de vue des fans mais qu’il est également indigne d'un commissaire. Au lieu de baser la négociation collective sur la résolution des problèmes structurels de la ligue et en se concentrant uniquement sur comment rafler un peu plus de part du gâteau, Bettman nous montre exactement où se situe sa motivation : une plus grande valeur propriétaire actionnaire/franchise au détriment de tout le monde et de tout le reste.

Ce qu’il oublie, c’est que les amateurs de hockey représentent un sous-ensemble de la population en général. Un public qui a pris en pleine face la récente crise financière, qui a parfois perdu son emploi et sa maison, qui s’est retrouvé démuni devant les révélations endémiques de fraudes financières, puis qui a du assumer les plans de sauvetage pour sauver les même bons à rien qui avaient précipité la crise en premier lieu. Pendant cette période de tourmente, le hockey est resté largement profitable et a servi de palliatif pour toutes ces personnes touchées par ces malversations économiques.

Quand Bettman, en substance, demande une nouvelle fois aux joueurs d’accepter que les propriétaires de la ligue ne font pas assez de profit, il n'est pas seulement ignorant des faits, il rappelle aux fans avertis le puits sans fond de la cupidité et l’ensemble des négligences commises par les 1 pour cent et qui se retrouvent au centre de la crise financière mondiale. Quand il invoque la possibilité d'un lock-out, il fait non seulement un pied de nez aux supporters mais il dévalorise l’ensemble de leurs difficultés récentes et de leurs sacrifices. 

Le commissaire est l'administrateur en chef et devrait idéalement être le gardien d'une organisation. Un vrai commissaire ne considérerait pas les joueurs de hockey seulement comme un simple coût qui devrait être contrôlé et maintenu au plus bas, et les fans comme une vache à lait à traire selon sa convenance. Si ça avait été les joueurs qui avaient en premier soumis une proposition de convention collective aussi insultante j'aurais pris le parti des propriétaires. Seulement, et sans surprise, ça a été Bettman le premier à dégainer, fidèle à ses signataires de chèques de paie. Signataires qui ont d’ailleurs beaucoup plus en commun avec Goldman Sachs et Morgan Stanley qu’avec Conn Smythe et Lester Patrick, qui le premier a rappelé à tous ce qui était vraiment important.





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