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Chronique d'un titre présumé


Chronique d

Bientôt sur PPM, auront lieu les Championnats du monde de Hockey.

Mais qu'est-ce que les championnats du monde, exactement ?

A la base, cette compétition élitiste délivre à l'équipe qui termine première, qui remporte l'ultime rencontre et qui soulève le trophée suprême, le titre présumé de meilleure équipe du monde.

Mais l'est-elle vraiment, la meilleure équipe de la planète à l'issue de ce tournoi à caractère international ?

Quelque part, je répondrais par l'affirmatif. Bien obligé.

Puisque si nous suivons à la lettre le règlement officiel de cet événement marquant, l'équipe, qui finira championne du monde, doit d'abord passer par le tour préliminaire, ou phase qualificative. Ou du moins, selon, se retrouver sur une liste de participants, qualifiés suite à des critères bien spécifiques, résultats d'antan en toute logique.

Puis, dans un temps bien défini, et dans un pays prévu de longue date, place à la compétition en elle-même avec les différents tours à passer, tel le premier, le second, normalement, puis les quarts, les demies, et la finale. Moment tant attendu et espéré. A vivre au moins une fois dans sa carrière professionnelle pour tout sportif qui se respecte.

Donc, à cela, il est notifié qu'une équipe qui passe chaque obstacle est sacrée championne du monde. Rien que cela.
Donc, elle serait effectivement la meilleure équipe du monde. Chouette !!!

Seulement, parce qu'il y a toujours un mais, si nous creusons un peu plus profond, il n'est pas toujours la meilleure équipe du monde, qui reçoit ce titre, qui possède cet ultime honneur.

En effet, parfois, il arrive que cette distinction revienne à l'équipe la plus opportuniste. Celle qui a su au mieux, gérer avec ces moyens du bord, ces quelques journées si intenses dans une compétition digne et extrême. Celle qui a eu aussi le plus de chance. Faisant aussi partie du jeu.

Par chance, je fais allusion à l'aucune importante blessure à déplorer au contraire de ses adversaires directs, qui les accumulent et déstabilisent une organisation des plus pointilleuses, à l'image d'un château de cartes.
Ou quand des tirs font mouche, suivant la trajectoire d'un poteau rentrant, à défaut d'accumuler des sortants.

Ou quand le résultat prime tellement sur la beauté du jeu, avec la fameuse question du choix tactique. Exemple, l'histoire de défenseurs limites, martyrisant des attaquants trop talentueux, justement, pour être libres ne serait-ce que quelques secondes de tout marquage, y compris les plus sournois.

Quand la pression s'y met et y joue le rôle de fardeau. Pression médiatique, populaire, financière, politique. Psychologique aussi.

Dans cette liste, je n'omets pas les arbitres, et une décision si malheureuse que, voilà, quoi.

Tant de facteurs, qui s'inscrivent dans tel ou tel registre. Tant de facteurs apportant une bonne ou mauvaise nouvelle en fin de compte, au moment de tirer les conclusions.

Après lecture, pouvons-nous penser que je sois contre ce genre de compétitions, pour me permettre de mettre, justement, à mal ce titre honorifique de champion du monde, suite à un championnat du monde, ne durant que quelques jours et quelques rencontres ?

Pas du tout.

Il y a juste, expérience oblige, que parfois, il n'est pas toujours le meilleur qui l'emporte, quelque soit le domaine établi, et qu'il est bon, au passage, de ne pas l'oublier.

Je vous rassure, je ne cherche nullement à moraliser. Seulement, je rappelle, je remémore, puisque bientôt sur PPM, ont lieu les championnats du monde de Hockey.

A bon entendeur.





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