Revista PowerPlay

Qui peut encore insinuer que PPM est un simple jeu de management, sitôt que nous nous plongeons dans l'organigramme parfaitement structuré de l'Équipe de France ?

Qui peut prétendre que l'Équipe de France est géré en comité restreint, à quatre managers, assis autour d'une table ronde, à parler ligne offensive, entre deux parties de cartes, et une bonne bouteille de whisky, 12 ans d'âge, à consommer avec et sans modération, sous les volutes de cigares, qui ne s'éteindront jamais ?
Qui ?

Je vous le demande. Par contre, je n'attends pas de réponse.

Parce que franchement, là, lorsque nous regardons d'un peu plus près l'organigramme de cette équipe nationale, nous constatons que pas moins de 30 personnes sont sous la direction du sélectionneur national.
30 personnes concernées, soit 2 équipes de rugby, pour les fans de l'Ovalie, et plus en rapport avec le sport, qui nous intéresse, le Hockey, soit 5 équipes de hockey gardien compris au moment du coup d'envoi.
Incroyable dispositif.

Si je devais user d'une comparaison avec notre monde actuel, notre irl, jetant mon dévolu sur le très dur et impitoyable marché du travail, je peux vous certifier que beaucoup de patrons donneraient cher pour posséder autant d'employés dans son effectif.
L'assurance, n'en doutons pas, d'une certaine pérennité pour plusieurs années...

Mais pour en revenir à cet organigramme parfaitement structuré, imaginez aussi que pas moins de 12 fonctions officielles sont répertoriées. Allant du 1er assistant au Responsable scouting, via les différents DTN.

Est-ce que ces fonctions servent à quelque chose au moins ?
Évidemment. Il ne manquerait plus que cela que ces emplois soient fictifs.

Un exemple, comme quoi ces fonctions savent se rendre utile à indispensable :
Les personnes, qui ont pour ordre de scouter les équipes adverses.
Cette activité est impérative pour deux raisons.

La première, connaître au mieux les joueurs du camp d'en face, afin d'élaborer de possibles choix tactiques, visant à contrer une quelconque manœuvre. Ou à mettre en place une stratégie, qui mènerait à la victoire.

La seconde, afin de se renseigner avec le plus de détails possibles, à savoir pourquoi pas, si parmi les joueurs de haute qualité, il n'y aurait pas des "en-devenir", possédant du sang tricolore dans les veines, grand-oncle ou autres, histoire, à tout hasard, qui n'existe pas, de les faire venir dans l'escouade de l'Équipe de France.

Une initiative, qui a déjà fait ses preuves dans certains sports.

Bref, en conclusion, ou en résumé, il faut bien reconnaître, preuve à l'appui, que l'EdF se donne plus que les moyens humains pour gravir l'échelon mondial, et remporter dans la mesure de la logique, le titre suprême. Du moins, situer notre hexagone parmi les plus grandes nations du hockey planétaire.

Seulement, ne souhaitant pas au passage jouer l'oiseau de mauvaise augure, il est bon de rappeler aussi, que, comme pour beaucoup de disciplines sportives, si les hypothèses se trouvent sur du papier ou sur un écran, marchons avec son temps, la vérité, elle, se vérifie uniquement sur le terrain de jeu, via un tableau d'affichage à la fin de la rencontre.

Et là, il est une toute autre histoire.

A bon entendeur.