Les bonnes offres de la semaine !
Je suis très actif sur le marché des transferts au hockey. J'y passe un peu de temps à tous les jours... parfois même un peu plus qu'un peu. Évidemment, le mercredi et le jeudi, c'est jour de fête ! On y trouve des produits frais de grande qualité et en quantité. Cependant, comme pour tout le reste dans la vie, le jeu de l'offre et de la demande vient trop souvent briser mes rêves de conquête mégalomaniaque de l'univers PPM. Mais bon, la qualité à un prix et mon budget ses limites... ça freine un peu mes ardeurs !
Sauf qu'à force d'y passer du temps, on finit par se faire une assez bonne idée de ce qui représente une bonne affaire. Au Québec, avec notre « Franglais » parfois coloré, on parle de faire « un bon deal ». Mais ces « bons deals » ne sont pas monnaie courante. Il faut chercher et chercher et parfois, si on est chanceux, on réussit à accrocher un joueur en deçà du prix normal de vente. Car, il faut se le dire, la tendance sur le marché des transferts est beaucoup plus à la hausse qu'à la baisse.
Sans avoir de statistiques en main, il est facile de comprendre pourquoi le prix des joueurs les plus courus grimpe en flèche. La meilleure raison est sans contredit que de plus en plus d'équipes ont de l'argent. Beaucoup d'argent. Avec un aréna construit à pleine capacité et des infrastructures toutes complétées, il ne reste pas beaucoup d'occasions pour dépenser de l'argent. Le marché subit donc une inflation normale, principalement pour les joueurs les plus dominants ou les plus prometteurs.
Dans le but de vous permettre de dénicher ces bonnes affaires, voici quelques trucs et indications que j'utilise moi-même. Bien sûr, il ne s'agit pas ici de faits tous supportés par des analyses statistiques poussées... je laisse tout ça à Canucks357 ! Je vous donne néanmoins quelques idées que je respecte couramment lorsque je farfouille dans le marché :
Respecter son budget
Il faut bien que je commence par le début. Et le début c'est de vous rappeler qu'il ne sert à rien d'aller chercher des joueurs qui vont vous nuire. Le joueur en lui-même ne vous nuira pas, bien évidemment. Mais son coût d'acquisition, ainsi que son salaire quotidien, vont peut-être vous mettre dans le trouble financièrement. Il faut faire la part des choses. Mais aller chercher un top jeune de 18 ans pour 100M$ n'est peut-être pas la meilleure idée lorsqu'il reste deux ou trois niveaux de centre d'entraînement à construire. Soyez conséquent entre votre capacité de payer, les besoins au niveau des sièges et des infrastructures et le prix à payer pour les joueurs que vous envisager acquérir.
Respecter le marché
On va crever l'abcès tout de suite : parfois, voire souvent, le marché est fou. Les prix auxquels se vendent certains joueurs sont tout simplement aberrants. Je ne prétends pas tout savoir, mais je vois trop souvent une équipe tout miser sur un joueur en particulier. On les voit alors renchérir et renchérir, sans que le prix finalement payé ne soit conséquent avec le joueur. Prenez une grande respiration et réfléchissez. N'embarquez pas dans cette folie. Reprenez-vous et jugez froidement de la situation. Si l'investissement est encore bon, allez-y. Sinon, retirez-vous et restez zen. Il y en aura d'autres...
Fuir ce qui est notoirement cher
Je le sais, comme moi, vous voulez ce qu'il y a de mieux pour votre équipe. Mais à moins d'être une équipe top 50 dans le monde, certains joueurs vous sont totalement inaccessibles. Les bons jeunes de 15 ans ayant une qualité moyenne dépassant les 90% ne sont pas pour les équipes en développement ou débutantes. Même chose pour les joueurs pas trop vieux au-delà des 2000 de TC. Oubliez tout ça. Pensez à moins cher et à plus long terme.
À l'inverse, sans être une constatation qui s'appuie sur des chiffres réels et prouvés, j'ai l'impression qu'il y a deux « trous » dans les montants payés sur le marché. En fait, pour présenter le tout différemment, il me semble qu'il y a plusieurs dénivellations dans les prix payés sur le marché. Je ne sais pas si vous constatez la même chose que moi, mais il me semble que plusieurs managers décrochent lorsqu'un joueur arrive aux alentours de 15 à 20M$. L'autre escarpement de ce genre se produit aux alentours de 45 à 50M$. Limite psychologique ? Je ne sais pas. On pourrait aussi penser que ces montants correspondent à une semaine de paie pour des équipes de 3ème et 2ème division respectivement... mais peu importe ! Pour moi, dans les deux cas, il s'agit de seuils au-delà desquels je réussis parfois à faire de bonnes affaires.
Éviter la perfection
Une des meilleures manières d'économiser est de ne pas courir après les joueurs parfaits. De tels joueurs coûtent la peau des fesses. Pour les équipes au budget limité, essayez de trouver un joueur tout aussi bien développé du même âge, mais avec un des attributs de moindre qualité. Évidemment, n'achetez pas un gardien avec une qualité technique de 40... c'est d'aucun intérêt ! Mais un gardien avec des qualités du genre 95-75-75 ne devrait pas vous coûter trop cher. En fait, il va peut-être coûter cher, mais ça restera une fraction du prix d'un gardien 99-99-99 !
De la même manière, un joueur avec un TC trop bas par rapport à son âge représente parfois un intérêt si on veut économiser. De tels joueurs représentent d'ailleurs une cible parfaite pour les équipes des ligues inférieures. On peut ainsi acheter, pour pas cher, un ensemble de joueurs plutôt intéressants. Évidemment, ces joueurs sont périssables à court terme et ne devraient pas représenter un attrait à long terme. Mais si le prix est adéquat et que le salaire ne représente pas un investissement récurrent trop important, il y a des très bonnes affaires à faire de ce côté.
Choisir son moment
C'est bête, mais il y a des moments moins achalandés que le mercredi à l'heure du match. Prenez le temps d'aller écumer le marché un samedi matin ou un lundi soir. Qui sait si vous ne trouverez pas à ce moment la bonne affaire ! Les joueurs vendus à ce moment sont peut-être de moindre qualité, mais il n'y aura pas des centaines de managers prêts à vider leur compte en banque pour celui-ci...
Profiter des agents libres
Peu importe qu'ils soient avec restriction ou du groupe un, profitez des aubaines que vous pouvez y trouver. Évidemment, on ne parle pas ici de rebâtir une équipe au grand complet avec des joueurs de 26 ou 29 ans. Mais si un joueur d'expérience est ce qui vous importe en ce moment, n'hésitez pas à miser sur les agents libres. C'est un travail de longue haleine et les résultats tardent avant de rapporter. Mais si vous avez la discipline de ne pas miser trop fort et si vous choisissez les bons joueurs, il s'agit ici d'un exercice des plus rentables à court terme, aussi bien au niveau financier que sportif.
En terminant, peu importe les bonnes affaires que vous dénicherez, respectez toujours la règle d'or de tout bon commerçant : C'est à l'achat que le profit se fait, pas à la vente !
Bon shopping !
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