Les chroniques d un fan des Maple Leafs
Tout d’abord, en tant que nouvel éditeur des nouvelles nationales du magasine de PPM, je voudrais dire que je ne peux pas savoir ce que chacun d’entre vous trouve attrayant, fascinant et addictif au hockey mais que moi, je vais utiliser une partie de cet espace pour vous montrer et expliquer ce que je trouve personnellement attrayant et addictif dans ce sport que je considère comme le plus grand sport au monde. L'autre partie sera bien sûr de partager les nouvelles nationales qu’il y a dans le monde du hockey de PPM et qui ont un intérêt pour les Canadiens.
Pour continuer ma présentation, je vais ajouter que je suis, sans surprise, un gros fan et un adepte de la LNH. Plus précisément, un fan des Maple Leafs de Toronto, et pour être encore plus précis, un admirateur du chemin de croix des Leafs: en tant que fans nous exprimons (ou réprimons) déjà tous un quasi-désespoir sur nos perspectives d’avenir plutôt sombres, et en plus, nous recevons le mépris d’à peu près tout le monde dans les tribunes et les places chaudes du hockey. Contrairement aux autres perdants habituels et confirmés du sport professionnel, comme les Cubs de Chicago ou les Bills de Buffalo, je suppose que c’est le lot traditionnel d'un fan des Maple Leafs. Ceci n'est pas une plainte et je ne le souhaite évidemment à personne mais je ne peux m'empêcher de m'émerveiller devant cette malédiction et surtout sur sa durée. Je vous raconte ceci uniquement pour vous mettre un peu mal à l’aise dès le début (seulement pour les canadiens qui ne prennent pas pour les bleus et blancs) et comme un moyen d'introduire ce qui, j'espère, sera une partie intégrante de ces articles : quelques piques bien sorties de l’esprit pince-sans-rire et cognitivement dérangé d’un supporteur des Maple Leafs de Toronto.
La passion du hockey est, sans doute, ce qui a attiré tous les utilisateurs de PPM sur ce site. En tant que fan des Maple Leafs et ayant vécu la plupart de ma vie en Amérique du Nord, je sais seulement comment ça se passe en tant que fan de hockey là bas. Je peux donc dire qu’il n’y a rien de surprenant d’avoir déjà expérimenté une game en live à un niveau suffisamment élevé pour être considéré comme professionnel ou presque et qui sera présenté comme ça ou comme ci ou encore comme ça. Comme tous les fans de hockey en Amérique du Nord, nous nous attendons raisonnablement à trouver de quoi nous divertir dans l’arène; de quoi s'asseoir, manger, boire une bière et avoir un spectacle de qualité tout en espérant que nos gars battent les mecs en face. Je suis donc surpris et très impressionné par cet engouement européen. Ce n’est évidemment pas la seule absence de multimédia à plusieurs millions de dollars qui insuffle autant d’énergie chez les spectateurs pour créer cette ambiance de folie. J’avoue que si c’est ça la norme en Europe, je suis franchement un peu jaloux. La seule comparaison possible pour les Nord Américains serait le fameux « whiteout » des Jets de Winnipeg (les spectateurs devaient être habillés entièrement de blanc pendant les games des séries disputées à domicile), ce qui restait quand même de l’ordre de l’amateurisme. Gloire à vous, fous de Tchèques !
Alors, pour conclure permettez-moi de démontrer ma foi d’admirateur inconditionnel (ma folie pour la plupart du monde) et ma confiance aveugle dans les Leafs. Savez vous pourquoi nous allons enfin être compétitifs passé avril de cette saison ? Parce que, parmi les six ou sept gars les plus susceptibles d’en mettre dans une dans le fond des cages (je ne parle pas de Lupul ou Kessel qui sont à plus de 0,5 point par match en moyenne ces trois dernières saisons), cinq d'entre eux ont une moyenne de 8,14 par rapport au nombre de Corsi (Il s'agit d'une variante du +/- où ce sont les tirs qui sont comptés durant le temps de jeu à égalité numérique). Et ça, ce n'est pas rien, les boys !
À la prochaine !
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