Revista PowerPlay

Il n'est un secret pour personne, du moins j'ose l'espérer, si je vous confirme, vous garantie qu'une très très forte majorité de managers sur ppm, prône debout, possède une voix grave ou prête à muer, et constate du poil au menton, si abstention de rasage au-delà de quelques jours.

Mais, qui soulève une très très forte majorité, convient aussi d'une très très faible minorité. Cqfd.

Et par conséquent, quelque part, tapies dans l'ombre, à la vue de tous, d'irréductibilesses demoiselles œuvrent à l'intérieur de ce jeu, et gèrent d'une main douce sous un gant de fer, leurs équipes parfaitement structurées, compositions bien pensées, n'hésitant pas, au passage, à remettre à bien la plupart des mâles, lors de confrontations directes.

Pour preuve de mes propos, certaines possèdent déjà des coupes dans leurs vitrines, et pas uniquement en provenance de basses divisions au milieu de nonames et ou de connectés d'un jour.
Trophées donc, venus aussi et plutôt d'un niveau, où quelques managers hommes se sont pris le plexiglas en pleine face, charge régulière, sans dénombrer ceux, qui n'y arriveront peut-être jamais.

Quand des membres du sexe fort usurpent leur appellation à identité.

Pour avoir eu la chance, l'honneur, le privilège d'interviewer ces personnes ; que de jaloux, je fais ; j'ai appris de la plupart de ces "manageuses", qu'elles n'avaient jamais pratiqué le hockey, seulement supportrice de base pour l'une, quand pour les autres, même pas, si elles n'avaient vu une rencontre à la télé, arrivant à ce jeu de gestion sportive par le biais d'amis, mais avec un véritable sentiment de curiosité, devenu productif et passionné en fin de compte, avouant même en conclusion, qu'aujourd'hui, l'une d'elles se surprenait à lire les résultats de ce sport en irl. Tout un programme.

Autant le reconnaître, pour s'escrimer à rendre son équipe la plus forte possible, empreinte à la mener tout en haut du sommet PPM, nul doute qu'il faut être passionné et passionnée. Pas de différence machiste sur ce point.

Quant à l'entente avec les managers-hommes, il paraitrait une certaine cordialité. Besoin néanmoins de donner des conseils, gente masculine quand tu nous tiens.
Mais sinon, pas de mots déplacés à déplorer.
Tant mieux, rajoutant aussi, pourvu que cela dure.

D'ailleurs, j'ai fait un rêve, (I have a dream), et j'ai imaginé que demain, notre meilleur représentant dans le hockey européen était une demoiselle, tout ce qu'il y avait de femme au quotidien, coquette, quand il le fallait, et mieux, qu'elle gérait l'équipe de France, et l'amenait, au passage, au titre de champion du monde. Et pourquoi pas ?
Je vous laisse la réponse.

En conclusion, si peu nombreuses qu'elles soient, ces personnes de sexe féminin jouant au hockey sur ppm, il est déjà un plus considérable, appréciant cette douceur dans un monde reconnu de brutes, soyons honnêtes.

Et à la manière de Charlie vis à vis de ses Drôles de Dames :

- Merci les filles. Continuez encore longtemps ainsi.

A bon entendeur.