Chronique animale
Pourquoi ?
Parce que, serais-je tenté de répondre en tout premier lieu.
Pourquoi, et j'y reviens, si nous restons uniquement dans le cadre à la fois glacé et chaleureux du Hockey, pourquoi disais-je, la plupart des équipes ont choisi le nom d'un animal comme surnom ? La plupart ai-je précisé.
Prenons exemple sur la NHL, la ligue Magnus et PPM.
La NHL tout d'abord, puisqu'il s'avérerait que cette tendance soit avant tout anglo-saxonne, et qui dit anglo dit Angleterre, et par conséquent, répercussion en Amérique du Nord.
Pour exemple à Boston, il y a les "Bruins" (Ours bruns). A San José, les "Sharks" (Requins). A Pittsburgh, les "Penguins" (Pingouins pour ceux qui n'auraient pas suivi).
Sur notre territoire, je pourrais vous citer les Rapaces s'exerçant à Gap, les Bisons à Neuilly, voir les Ours du Vercors à Villard de lans.
Et enfin sur PPM, bienvenue aux Hérissons, aux Blaireaux, aux Castors, et même aux Ornithorynques.
Comme si ces bestioles sans histoire vivaient dans des régions assez froides pour posséder de la glace à portée de pattes. Des crosses et des palets je veux bien, mais des lacs glacés il ne faut pas exagérer.
Pourquoi identifier des joueurs à des animaux ?
J'entends déjà certains me rétorquer que c'est pour le fun, un côté sympa tout simplement. Humoristique. Second degré. Il est vrai qu'un ours est très amusant lorsqu'il se jette sur vous afin de se servir de votre tête comme boule de bowling, ou ne serait-ce que pour se nourrir de chairs bien fraîches à défaut d'être tendres.
D'autres privilégient l'hypothèse de l'originalité. Pourquoi pas.
Quand d'autres stipulent que ce serait par manque d'originalité justement. Empreints à recopier les précurseurs, la fameuse tendance boule de neige. Effet de mode. Pourquoi pas aussi.
Il est certain qu'en tout homme qui se respecte se trouve et retrouve un animal. Dormir comme un loir, courir comme un lièvre, muet comme une carpe, etc, etc.
Admettons. Et du coup, chassez le naturel, il revient au galop, qu'importe que le sol soit verglacé ou non.
Il est un fait aussi que dans quelques régions du globe, chez quelques peuples, notamment chez les indiens, certains animaux font partie du paysage ambiant allant jusqu'à être voisin de pallier. A la base, ils étaient donc totems, emblèmes et, par conséquent, ils sont devenus des joueurs de hockey en exagérant un tant soit peu.
Quel bond ! Quel écart !
Je n'omets pas non plus le sentiment éventuel de l'inspiration ou le côté mythique d'un lion, d'un aigle. Explication plus que valable aussi, si nous nous en référons à l'histoire et aux blasons anciens qui ont réussi à traverser des siècles et des siècles. Ils ne se désagrègent toujours pas après le nombre incessant des années, tel notre fier coq français.
En conclusion, si nous devons prendre quelques secondes pour réfléchir à ce sujet pouvant sauver la planète, des raisons, il en existerait des centaines, peut-être plus. Persuadé qu'il en existe d'autres encore. D'ailleurs, il est amusant de constater que des managers, qu'ils soient de puissants hommes d'affaires, peut-être des requins dans ce milieu à monnaie, ou qu'ils soient seulement réalito-virtuels par le biais du net, préfèrent jeter leur dévolu sur ce symbole si naturel, complétant déjà une première appellation d'origine contrôlée.
Il est à croire que quelque part, dans un monde que nous ne connaissons toujours pas, des animaux aiment à se retrouver sur une patinoire, chaussés de patins, crosse aux mains, dans le but de faire glisser au fond des cages de leur adversaire le plus de palets possibles.
A bon entendeur.
P.S. : Désolé pour les animaux, que je n'ai pas pu citer.
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