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Réflexions concernant l'attribut de tir sur le jeu de hockey


Réflexions concernant l

Prélude: Ce qu'est cet article et ce qu'il n'est pas

 

Tout d'abord, cet article n'est bien qu'un ensemble de réflexions, et non une réelle étude de la question du tir. Pour pouvoir faire une véritable étude, encore faudrait-il qu'il y ait matière à étudier. Or en l'état actuel des choses, trop peu de joueurs correspondent à ce que suggèrent les réflexions qui vont suivre, rendant impossible toute étude à proprement parler sur le sujet.

 

L'objectif ici n'est pas de donner une recette miracle concernant la bonne proportion de tir à donner à ses joueurs (si tant est qu'une telle recette miracle existe), mais plutôt de voir le niveau global de tir requis pour se doter de vrais buteurs. Précisons donc ce qui sera ici considéré comme un vrai buteur. En l’occurrence, un joueur capable d'inscrire environ 20-25 buts par saison sur les 38 matchs de la saison régulière, et ce sur une base régulière saison après saison, tout en disposant d'un pourcentage de réussite aux tirs avoisinant les 15%. Rien d'extraordinaire, ce sont les proportions que l'on retrouve pour les meilleurs buteurs dans les plus grands championnats de hockey (NHL, KHL, Elitserien, SM-Liga, etc). Notre question ici est juste de savoir comment obtenir de telles performances sur PPM, ou du moins tenter de s'en approcher au plus près.

 

Étant donné que l'on ne cherche ici qu'un niveau global de la proportion de tir et non un niveau d'une précision absolue, plusieurs approximations seront faites dans cet article afin de faciliter le travail. Pour chacune de ces approximations, une étude longue, laborieuse, et passablement ennuyeuse serait possible pour obtenir un peu plus de précision. Mais nous le verrons par la suite, ce gain de précision ne serait pas d'une très grande utilité.

 

 

La situation actuelle

 

Pour un très grand nombre de managers, la situation est globalement la même au niveau du tir, à savoir un niveau de tir avoisinant les 70-80% de l'A1 pour les plus gros tireurs. Rappelons ici que le terme "A1" désigne l'attribut principal pour le poste du joueur (donc "défense" chez les défenseurs, "attaque" chez les centres, etc). Dans le même temps, on constate que le nombre de buteurs de 20 buts et plus diminue assez nettement saison après saison. L'élite française ne disposait d'ailleurs que d'un seul et unique buteur de 20 buts en saison 4, et aucun joueur n'a atteint la barre des 25 buts depuis la saison 1. On constate également une diminution constante du nombre de buts inscrits dans les différents championnats, ainsi qu'au cours des championnats du monde (les managers des autres nations utilisant les mêmes proportions de tir que les managers français, d'après ce que les observations ont pu révéler). Si cette baisse était prévisible et normale lors des 2-3 premières saisons, le temps que les gardiens se développent un peu et se mettent à niveau, la situation devrait cependant s'être un peu stabilisée depuis au niveau du scoring. Or la chute continue toujours aussi fortement. La plupart des joueurs sont pourtant assez bien équilibrés au niveau de leurs attributs principaux, donc le problème ne vient pas de là. Il reste le choix entre les attributs tertiaires et le tir. Or lorsque l'on évoque la question de marquer des buts, la solution du tir s'avère être celle qui semble la plus logique comme cause du problème.

 

 

Quelques bases

 

Rendons à César ce qui appartient à Jules, l'ensemble de cet article n'est qu'une extrapolation à partir de l'étude réalisée par TheEagle dans son article "Advanced PPM-o-metrics" que vous pourrez trouver ici (en anglais) en compagnie d'autres de ses travaux:

http://glanvalleyeaglets.wordpress.com/category/ppm-statistics/

 

L'étude en question se base sur plus de 200.000 matchs, en observant des conditions assez rigoureuses concernant la différence de niveau entre les équipes s'affrontant. Donc seuls les matchs serrés en terme de niveau ont été pris en compte, ce qui limite le bruit dans les résultats. Dans le même temps, le grand nombre de matchs pris en compte permet de considérablement réduire le bruit généré par des résultats surprenants (méformes de gardien, joueur-clé absent sur blessure, etc). Les données obtenues semblent donc plutôt fiables. D'autant que l'auteur de l'étude a reçu une formation universitaire en matière de statistiques, donc on peut légitimement penser qu'il sait ce qu'il fait.

 

Parmi les données de cette étude, on notera entre autre que c'est le ratio entre le niveau d'attaque d'une équipe et le niveau de défense de l'équipe adverse qui détermine le nombre de tirs pris. Même si cela ne concerne pas directement la question de la proportion de tir à avoir dans l'immédiat, nous verrons plus loin que ce point n'est pas négligeable.

 

Donnée beaucoup plus importante, et qui va nous servir de base de travail pour la suite, c'est le ratio entre le niveau de tir de l'équipe et le niveau de gardien de l'équipe adverse qui détermine le pourcentage de réussite aux tirs. Et chacun sait qu'en multipliant le nombre de tirs pris par le pourcentage de réussite aux tirs, on obtient le nombre de buts inscrits.

 

Actuellement, on fait face à une baisse du nombre de buts inscrits, alors que le nombre de tirs est pour sa part plutôt stable et parfaitement cohérent avec ce que l'on trouve habituellement dans un match de hockey. La source du problème semble donc venir du pourcentage de réussite aux tirs. Et comme évoqué un peu plus haut, la proportion de l'attribut "tir" y joue un grand rôle, sans surprise.

 

Un peu de maths...

 

L'étude faite par TheEagle se contente de présenter un graphique du pourcentage de réussite aux tirs en fonction du ratio tir/gardien, mais sans chercher à établir la formule de la courbe. Cependant, si l'on note Sh% le pourcentage de réussite aux tirs et S+/G- le ratio entre tir et gardien (afin de conserver l’appellation de l'étude de TheEagle), on obtient une courbe suivant globalement l'équation suivante:

Sh% = 3,75 + 12,5 x S+/G-

 

De là, on trouve facilement qu'un Sh% de 15% (ce que l'on cherche ici) correspond à un S+/G- de 0,9.

 

En d'autres termes, il faut que le score de tir d'une équipe soit à 90% du score de gardien de l'équipe adverse pour que l'équipe obtienne une réussite aux tirs de 15% sur une base régulière face à cette équipe. Info intéressante, mais très insuffisante dans l'immédiat. Car là, on parle des scores au niveau de l'équipe dans sa globalité. Or ce qui nous intéresse, c'est de passer au niveau d'un seul joueur.

 

Est-ce possible? Oui. Les scores d'étoiles sont évidemment basés sur les attributs des joueurs, donc il est possible de passer à l'échelle individuelle. Ces scores prennent cependant en compte l'expérience et l'alchimie, ce qui rend assez difficile de déterminer avec précision la formule permettant d'obtenir ces scores, et donc de passer de l'échelle de l'équipe à celle du joueur, et inversement. Ceci dit, on note que, globalement, le score d'étoile en gardien est à peu près égal à l'attribut gardien du titulaire divisé par 2 (pour un développement sur une ligne en 100-50-50, sinon il y a tout un tas de pénalités qui s'appliquent et sur lesquelles on ne va pas s'étendre ici). Dans le même temps, le score d'équipe en tir semble être globalement la moyenne de tir de tous les joueurs de champ alignés, divisée par 1,5. On peut également supposer que le fonctionnement tir vs gardien, valable au niveau des équipes, reste valable au niveau individuel, étant donné qu'une situation de tir se résume à un duel entre le tireur et le gardien. Ce point reste cependant impossible à prouver avec certitude, mais il semble suffisamment logique pour être intégré comme une donnée malgré tout.

 

On sait qu'il nous faut S+/G- = 9/10. Donc TIR / GARDIEN = 9/10, avec TIR et GARDIEN représentant des valeurs d'équipe. Si l'on passe au niveau individuel en fonction des ratios constatés, l'équation devient donc:

(tir/1,5) / (gardien/2) = 9/10

Soit:

 

tir = 0,675 x gardien

 

Ou pour donner du sens à cette succession de chiffres et d'équations : un joueur doit avoir un tir situé à 67,5% du niveau de l'attribut gardien du portier adverse (dans le cas d'un gardien équilibré dans son développement, bien entendu) pour obtenir une réussite aux tirs de 15% face à ce gardien. Bien sûr, la valeur ne vaut que comme moyenne sur une multitude de matchs. Sur un seul match, quel que soit le niveau de tir et quel que soit le niveau du gardien adverse, chaque joueur peut toujours évoluer entre 0% et 100% de réussite aux tirs. Mais encore une fois, on s'intéresse ici à la manière d'obtenir un buteur régulier saison après saison, pas juste un joueur obtenant un coup de chance tous les 36 février, ni un "one season wonder", ces joueurs performants sur une saison et qui ne font ensuite plus jamais parler d'eux.

 

On dispose désormais d'un lien entre le tireur et le gardien adverse. Mais ce qui nous intéresse, c'est évidemment de savoir à quoi cela correspond en terme de proportion de tir à donner au joueur par rapport à sa propre A1. L'exercice n'est pas simple, car comme on l'a vu, la proportion de tir adéquate est liée au gardien adverse. Or, bien entendu, on n'affronte pas tous les jours le même gardien, donc la proportion idéale change d'un jour à l'autre, parfois drastiquement. Mais on ne peut évidemment pas ajouter ou retirer 40, 50, ou 60 points de tir du jour au lendemain. Donc il faut trouver un moyen permettant de disposer d'une valeur fixe pour le tir par rapport à l'A1.

 

 

Un peu plus de maths...

 

Comment lier le tir à l'A1? Le tout en sachant qu'il est naturellement lié au niveau de gardien adverse... Pour cela, nous allons prendre le cas d'un joueur et d'un gardien disposant du même TCU (Total de Compétences Utiles, donc on ne compte pas l'attribut gardien pour les joueurs de champ, etc). Après tout, globalement, les joueurs ont des TCU relativement proches au sein d'une même ligue, même s'il y a évidemment des différences.

 

Si l'on suit une ligne de développement classique en 4-2-1 et que l'on donne une valeur de référence de 100 à l'A1, un gardien aura alors un TCU de 200 (100+50+50), tandis qu'un joueur de champ serait à 250 + tir (100+50+50+25+25+tir). On peut également exprimer le TCU du gardien sous la forme:

TCU(G) = 2 x y, y étant ici l'A1 (donc l'attribut "gardien")

 

On sait également que, pour un buteur, on a besoin de tir = 0,675 x gardien, et que TCU(B) = 250 + tir. On obtient donc:

TCU(B) = 250 + 0,675 x y

 

Vu que l'on part du principe que le gardien et le buteur ont un TCU égal, on a donc:

TCU(G) = TCU(B)

D'où: 2 x y = 250 + 0,675 x y

D'où: y = 250 x 40/53

Soit environ: y = 188,7

 

Pour que les deux joueurs aient un TCU équivalent, il faut donc que le gardien soit à environ 188 dans son attribut de gardien lorsque le buteur est à 100 d'A1. Maintenant que l'on connait l'A1 du gardien, on en déduit facilement la proportion de tir:

tir = 0,675 x gardien

D'où: tir = 0,675 x 250 x 40/53

Soit environ:

 

tir = 127,4

 

Pour obtenir notre fameux buteur de 20 buts et 15% de réussite aux tirs, il faut donc placer son tir autour de 127% de l'A1, tous les calculs précédents étant basés sur une A1 = 100 pour le buteur.

 

 

Retour sur Terre

 

"Rah, chouette! J'ai juste à monter le tir de tous mes joueurs à 127% de l'A1, et à moi l'armée de buteurs!"

 

Faux. Les choses ne sont malheureusement pas aussi simples.

 

Il ne faut pas perdre de vue que cette barre des 127% ne tient qu'à deux conditions:

  • un TCU équivalent avec celui du gardien adverse

  • une QMR (Qualité Moyenne Relative, donc la moyenne des qualités pondérée par la ligne de développement choisie) elle aussi équivalente avec celle du gardien. Il ne faut en effet pas oublier que le vrai lien est entre le tir et le niveau du gardien adverse, et il faut donc que les deux progressent à un rythme similaire pour que ce taux de 127% soit toujours valable et permette toujours de vérifier l'équation tir = 0,675 x gardien.

 

Ayant moins d'attributs à développer, les gardiens ont plus de facilités à disposer d'une plus grosse QMR que les joueurs de champ. Ils n'ont en effet besoin que de 3 bonnes qualités pour avancer vite, là où les joueurs de champ ont 6 attributs à développer, et donc 6 qualités qui rentrent en ligne de compte. Bien souvent, il sera donc nécessaire d'avoir un tir supérieur à 127% de l'A1 pour pouvoir maintenir le lien tir = 0,675 x gardien.

 

Souvent plus de 127% donc, mais gare à ne pas monter trop haut non plus. Il va sans dire que tout point placé en tir n'est pas placé ailleurs. Or, pour ceux qui auraient oublié les données obtenues dans l'étude de TheEagle, le ratio entre notre niveau d'attaque et le niveau de défense de l'adversaire influe sur le nombre de tirs pris. Si l'on monte trop haut en tir, on va forcément finir par y perdre trop en attaque et/ou en défense. Jusqu'à un certain point, ce n'est pas grave, l'augmentation du pourcentage de réussite aux tirs compensant largement la légère baisse du nombre de tirs et permettant d'inscrire plus de buts malgré tout. Mais si l'on tombe dans des extrêmes du genre tir = 500% de l'A1, on disposera certes de shooteurs capables de battre n'importe quel gardien, mais surtout de joueurs qui ne prendront aucun tir, et ne marqueront donc jamais.

 

Déterminer le plafond maximal de tir reste cependant extrêmement compliqué à faire. Surtout en l'absence de réels tests d'envergure au sein de la communauté. On sait qu'il faudra souvent un tir supérieur à 127% de l'A1 pour disposer d'un gros buteur, mais on monte jusqu'à combien? 150%? 200%? 250%? Plus encore? Pour ma part, je joue la carte de la prudence en n'allant pas au-delà de 150%. D'autant que d'après ce que j'en avais vu en bêta, il n'y avait pas de différence notoire entre un joueur avec un tir à 150% de l'A1 et un autre avec tir à 200% de l'A1 (le tout pour une A1 comparable, donc le second joueur disposait d'un plus gros TCU... mais pas de meilleurs résultats), et même des résultats moins bons au-delà. Ce qui laisserait à penser que la courbe de performance s'inverse quelque part entre 150% et 200%, et que le niveau maximum souhaitable se trouve dans ces eaux-là (même si ce point reste à prouver de manière plus scientifique que par de simples observations, mais là encore, c'est impossible à l'heure actuelle).

 

Outre cette question du maximum stricte, se pose également la question du maximum pour chaque poste. Un défenseur tire en général moins qu'un attaquant, par exemple. Un centre dispose d'une position plus axiale et donc d'angles de tirs plus ouverts que les ailiers, ce qui lui facilite la tâche pour marquer. Doit-on tous les aligner sur le même maximum? Ou est-il préférable de faire une différenciation poste par poste pour tenir compte de ces spécificités? Il semblerait préférable d'opter pour la deuxième option, à priori. Pour ma part, j'utilise les max suivants: défenseurs 125%, centres 135%, ailiers 150%. Rien ne dit qu'il s'agisse des meilleures proportions, mais ça peut toujours donner un point de repère à ceux qui débutent sur le jeu.

 

Autre point essentiel à ne pas perdre de vue: la qualité de l'attribut tir du joueur. Vu les proportions assez conséquentes de tir qui semblent nécessaires pour se doter d'un vrai buteur, il est évidemment préférable que la progression se fasse rapidement. Sinon, on va irrémédiablement perdre le lien tir = 0,675 x gardien. On aura alors peut-être un joueur avec une forte proportion de tir par rapport à l'A1, mais il ne marquera pas beaucoup pour autant, son tir restant trop faible par rapport aux gardiens adverses. Pour ce type de joueurs, mieux vaut laisser le tir de côté, ou du moins ne pas trop le développer afin de se concentrer sur d'autres attributs. N'est pas Ovechkin ou Kovalchuk qui veut.

 

Une méthode (qui vaut ce qu'elle vaut) permettant de facilement faire le tri au niveau des joueurs et fixer leur proportion de tir par rapport à l'A1, c'est de multiplier le carré de leur Qtir (qualité de tir) divisée par 100 (afin de l'exprimer en pourcentage) par le max que l'on souhaite pour le poste. Ou pour faire simple:

tir = (Qtir/100)² x max

 

La fonction carré permet de faire une assez nette séparation entre les joueurs. Avec ce système, la fameuse barre des 127% n'est jamais atteinte pour un défenseur (vu que max = 125%), les centres l'atteignent pour Qtir = 97, et les ailiers pour Qtir = 92 (bon, ça ne fait que du 126,96%, mais on ne va pas chipoter pour 0,04%, hein). Donc uniquement des valeurs très élevées... et donc très rares... ce qui colle assez bien avec l'idée de base de se focaliser sur les gros buteurs, qui sont forcément des joueurs relativement rares.

 

A noter que pour battre les tous meilleurs gardiens sur une base régulière, il sera non seulement nécessaire de disposer d'une forte qualité de tir et d'une grosse proportion de tir par rapport à l'A1, mais également de fortes qualités dans tous les autres attributs, afin de pouvoir suivre le rythme de développement de ces gros gardiens. Et donc, encore une fois, maintenir ce fameux lien tir = 0,675 x gardien.

 

 

4 = 10 (ou la manière la plus concise de dire que monter le tir ne ralentit pas tant que ça la progression d'ensemble)

 

Monter fortement le tir pour certains joueurs, pourquoi pas, mais qu'est-ce que ça nous "coûte" sur le reste du développement du joueur? Beaucoup s'inquiètent probablement en voyant que leurs joueurs ont déjà plusieurs dizaines de points de retard en tir par rapport à ce que ces quelques calculs semblent indiquer, voir même parfois déjà plus de 100 points de retard dans quelques très rares cas.

 

Si l'on se base sur un joueur développé sur la ligne classique en 4-2-1, monter de 4 points en A1 implique de monter de 2 points les attributs secondaires pour rester équilibré, et également monter d'1 point les deux attributs tertiaires. Soit:

4+2+2+1+1 = 10

 

Voilà donc notre fameux "4=10": monter de 10 points en tir ne "coûte" que 4 points d'A1. Un ratio de 250% bien appréciable lorsqu'il s'agit de monter le tir assez nettement au-dessus de l'A1. Et pour ceux qui montent la technique proche de l'agressivité chez leurs défenseurs, on obtient même du "4=11" (la technique, attribut tertiaire chez les défenseurs, étant alors développée à un niveau similaire à celui d'un attribut secondaire), permettant de perdre encore moins d'A1 en montant le tir chez les défenseurs. Le tout en montant généralement moins le tir chez les défenseurs que chez les attaquants. Bref, offensifs ou non, les défenseurs continuent de défendre, donc n'hésitez pas à leur mettre un gros niveau de tir lorsqu'ils ont le potentiel pour ça, ils vous le rendront bien lors des situations en supériorité numérique!

 

 

Conclusions

 

Il est évident que la question de la proportion maximale de tir à donner pour chaque poste et la manière dont on attribue telle ou telle proportion de tir à un joueur reste quelque chose de totalement personnel. D'autant qu'on ne dispose d'aucune information permettant de savoir qui a raison ou tort sur ces questions. J'ai livré ma façon de faire ici histoire de donner une indication, mais cela ne reste rien de plus qu'une simple indication. Ce niveau d'incertitude fait en tout cas que les quelques approximations qui ont émaillé certaines formules au cours de cet article n'ont aucun incidence réelle sur les conclusions. Que l'on dispose de données plus précises ou non, au final, tout reste une question de choix personnel sur la manière d'appréhender le tir dans le détail. On ne peut ici se focaliser que sur des proportions globales.

 

En revanche, tout semble montrer qu'il faille une proportion de tir bien supérieure à l'A1 pour pouvoir se doter d'un vrai buteur. La barre des 125% semble n'être qu'un minimum pour de nombreux cas. Des doses de 130%, 140%, voir même 150% ne sont donc pas à exclure, même s'il faut bien entendu veiller à ne pas monter trop haut.

 

Enfin, il ne faut jamais perdre de vue que LE lien mathématique important ici, c'est le lien entre le niveau de tir et le niveau d'A1 du gardien adverse. C'est ça qui va faire l'efficacité en match d'un buteur saison après saison. Un excellent joueur avec un tir à 30% de l'A1 pourra très bien être un buteur régulier s'il se retrouve dans une ligue où les gardiens sont médiocres. A l'inverse, un faible joueur avec un tir à 150% de l'A1 restera peut-être muet si son tir est trop faible par rapport aux portiers adverses. Ou dit d'une autre manière: un tir à 130% de l'A1 n'est PAS une garantie de voir son joueur marquer beaucoup de buts. Tout dépend des gardiens auxquels il devra faire face. En revanche, ce même joueur aura beaucoup plus de chances de marquer sur une base régulière (à l'échelle de plusieurs saisons, pas juste quelques matchs) qu'un joueur avec un tir à 50% de l'A1 évoluant dans le même ligue.

 

Et bien entendu, il ne faut pas oublier que sur un seul match, tout peut se passer. D'autant que plusieurs autres paramètres jouent aussi leur rôle, comme l'expérience, l'alchimie, la forme/méforme du gardien, etc.

 

Les proportions globales indiquées ici sont-elles assurément LA solution? On peut le penser d'après les données dont on dispose. Ceci dit, il n'y a pas 36.000 façons d'en être certain: il faudra tester grandeur nature. Pour ma part, je ne dispose qu'un seul ailier ayant un profil de buteur et un seul défenseur-tireur, et leurs résultats sont plutôt satisfaisants. Mais on ne peut évidemment pas tirer de conclusion en se basant uniquement sur 2 joueurs. En revanche, on peut déjà être certain que la proportion généralement utilisée jusqu'à présent par la grande majorité des managers n'est pas la solution pour se doter de vrais buteurs, vu qu'il n'y a tout simplement aucun gros buteur régulier. Donc ça ne coûte rien de tester une autre approche, qu'il s'agisse de celle-là ou d'une autre.

 





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