Vrijeme:
Odjava
PowerPlay MagazinPrésentation de la saison F1 2010
Dodano: 
Peu de changements par rapport à 2009, même si on note le retour du Grand-Prix du Canada et l'arrivée du Grand-Prix de Corée (si toutefois il est construit à temps et homologué).
Niveau règlement, le barème de points change : à présent, ce sera distribué du 1er au 10è ainsi : 25, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1. Par ailleurs, il n'y a plus de KERS, et les ravitaillements en carburant sont interdits (mais pas les changements de pneus) ce qui devrait favoriser des fins de course très intéressantes entre les pilotes qui ont su économiser leur carburant et finissent à fond et ceux qui doivent y aller à l'économie pour parvenir à terminer la course.
En attendant, les écuries se préparent au mieux grâce à plusieurs semaines d'essais qui ont pris fin le 28 février. L'occasion de faire le point écuries par écuries.
McLaren - Mercedes
Après avoir très honorablement débuté en 2000 (8è), fini 3è du championnat en 2004 et remporté sa première victoire en 2006, l'anglais a fait les frais de 2 Honda ratées qui ont plongé sa carrière dans l'ombre. Puis Honda est devenue Brawn et Jenson, alors que sa carrière semblait finie, est devenu champion du monde. Beaucoup de monde attribuant son titre à la seule performance de la Brawn, Jenson s'est lancé un nouveau défi : battre le surdoué Hamilton à machine égale.
• 2. Lewis Hamilton
Couvé par McLaren depuis le karting, champion de GP2 dès sa première saison, vice-champion échouant à un point du titre pour ses débuts en formule un, puis champion en 2008, c'est un parcours exceptionnel. Loin de se décourager du manque de performance de sa monoplace début 2009, il profita des évolutions successives pour empocher vers la fin 2 victoires, 4 pôles et 5 podiums. C'est indéniablement un des candidats pour le titre de 2010.
Mercedes GP
Les tests n'ont pas appris grand chose, effectivement, la MGP W01 utilise beaucoup de pièces en provenance de la Brawn de 2009 et une évolution significative est attendue. Schumacher s'est déclaré sceptique sur les chances de victoire en début de saison, mais il s'est ravisé le lendemain car les quantités de carburant des adversaires étaient trop floues.
Est-ce utile de présenter le Baron rouge gris ? 7 titres, tous les records en pôles, victoires, meilleurs tours… adulé ou détesté, souvent décrié pour des actes peu sportifs, assurément un pilote légendaire et le voilà qui revient en F1 dans une « dream-team » 100% allemande. Après avoir vu sa carrière lancée et sponsorisée par Mercedes, il est de retour chez eux. De son propre aveu, il est revenu pour gagner et si ces 3 saisons sans courir ne l'ont pas érodé, il est bien capable d'aller chercher un 8è titre, mais la concurrence sera rude.
• 4. Nico Rosberg
Déjà 56 grands prix et seulement 2 meilleurs tours et 2 podiums. Beaucoup pensent que ce maigre palmarès est surtout du à 4 années passées dans une écurie Williams sur la mauvaise pente et que le finlando-germano-monégasque n'a toujours pas pu faire parler son talent. Cette saison au coté de Schumacher dans l'écurie championne du monde en titre devrait permettre de l'évaluer.
Red Bull - Renault
La Red Bull de 2009 était ingénieuse, novatrice et même sans double diffuseur, elle était quasiment au niveau des Brawn. La RB6 est une logique évolution de la RB5 de 2009, selon toute probabilité elle devrait être aussi très compétitive, néanmoins, des petits problèmes de fiabilité ont assombri leur perspective de résultats.
Lors du Grand Prix du Japon 2007, il devient à 20 ans, 2 mois et 27 jours le plus jeune pilote de l'histoire de la Formule 1 à mener une course. La saison suivante, il confirme sa précocité au plus haut niveau en devenant, à 21 ans, 2 mois et 11 jours, à l'issue des essais du Grand Prix d'Italie 2008, le plus jeune poleman de l'histoire de la Formule 1, et le lendemain le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Formule 1. Il est également vice-champion du monde de Formule 1 2009. Encore un probable candidat au titre si sa voiture lui permet !
• 6. Mark Webber
Après avoir vu aux 24h du Mans son proto Mercedes s'envoler en loopings dans la ligne des haunedières, Mark se lança en monoplace. Une bonne décision vu qu'après le Grand Prix de Hongrie 2009, il était 2è du championnat. Hélas, malgré une 2è victoire au GP du Brésil, une suite d'incidents et de mauvais résultats le firent chuter à la 4è place. Il n'en reste pas moins que cette saison encore, Vettel aura encore son équipier comme principal adversaire.
Ferrari
La saison 2009 fut particulièrement difficile : pas de double diffuseur et beaucoup d'erreurs pour les premiers GP, puis lorsque la F60 reçut une évolution avec le diffuseur ''magique'', elle resta particulièrement compliqué à piloter... Rapidement, la Scuderia décida donc de se concentrer à préparer une nouvelle monoplace pour la saison 2010.
Les ingénieurs italiens ont donc eu beaucoup de temps et visiblement ils en ont bien profité : la toute nouvelle F10 a le moteur ingénieusement placé de manière à permettre la monoplace de produire un excellent effet de sol en association avec le diffuseur. Lors des tests le champion du monde 2009, Jenson Button, s'est déclaré très impressionné par la vitesse des pilotes Ferrari lorsqu'il les suivait alors qu'ils étaient chargés en carburant. De plus Fernando Alonso ne tarit pas d'éloges la trouvant entre autre particulièrement simple à piloter. Les défauts de 2009 oubliés, la Scuderia semble bien partie pour retrouver régulièrement les chemins de la victoire.
Vice champion du monde en 2008, mais gravement accidenté en 2009, le brésilien a failli perdre la vie et c'est un miracle que sa vue n'ai pas été touchée. Les inquiétudes étaient fortes sur sa compétitivité après ça, mais Massa a prouvé avec les essais 2010 qu'il a pleinement récupéré ses moyens après son accident. Après avoir vaillamment tenu tête au très doué Kimi Räikkönen, la menace Fernando Alonso ne le déstabilisera certainement pas et, sauf surprise, le brésilien devrait être à nouveau en lice pour le titre cette saison.
• 8. Fernando Alonso
Comme le dit Button : « Il n'y a pas de champion du monde sans bonne voiture. » Effectivement, l'espagnol s'est lassé de résultats en demi-teinte chez Renault et repart à la conquête des titres dans l'une des écuries les plus aptes à fournir une bonne monoplace. Attention cependant, lui qui n'a pas supporté qu'Hamilton soit le « chouchou » chez Mc Laren, il pourrait revivre ça en allant dans l'écurie de Massa. Les tifosis aussi pourraient poser problème, certains l'ayant surtout considéré comme « l'ennemi » qui a mis fin à la domination Ferrari/Schumacher, puis faillit priver Räikkönen du titre 2008. Et enfin l'espagnol a été impliqué dans les 2 derniers plus grands scandales de la F1, ce qui avait à nouveau alimenté l'antipathie des tifosis.
Williams – Cosworth
Équipée du double diffuseur dès le début de la saison 2009, Williams n'en a guère profité. La performance était pourtant là, avec souvent les meilleurs tours du vendredi, 1 meilleur tour, et des départs en 3è, 5è position entre autre, hélas, pas de podium pour les pilotes, ni même de points pour Nakajima, contrairement à 2008 où la monoplace était cependant plus en retard sur la concurrence... 2010 est une année particulièrement riche en changements pour l'équipe : moteur Toyota remplacé par le Cosworth, 2 nouveaux pilotes avec le champion de GP2, Nico Hülkenberg et le pilote le plus expérimenté du plateau : Rubens Barrichello. Si le Cosworth reste sujet à beaucoup d'interrogations sur sa fiabilité et sa consommation, le duo de pilote en revanche semble très intéressant.
Les tests hivernaux n'ont pas appris grand chose : les temps ne furent ni mauvais, ni très bon. Seul point à noter : plusieurs problèmes de fiabilité.
Même s'il a parfois été un peu transparent, le brésilien a montré qu'il avait encore un bon coup de volant en 2009. Cette saison il sera très utile à Williams par son expérience, mais attention à Hülkenberg : se faire battre par un débutant pourrait sonner la fin de sa carrière.
• 10. Nico Hülkenberg
Encore un allemand, encore un surdoué (champion de GP2 dès sa 1ère saison) et petit protégé du manager de Schumacher. Voilà qui semble être une recrue de choix pour Williams, de plus il apprendra probablement beaucoup au coté de l'expérimenté Barrichello. Cet allemand est un pilote dont la carrière devrait être intéressante à suivre !
Renault
Entachée par le scandale de Singapour, quittée par nombre de sponsors ainsi que son double champion du monde, Fernando Alonso, l'équipe a vécue un des moments les plus durs de son histoire. Pour éviter de gaspiller trop d'argent en F1, la structure châssis d'Enstone fut en partie cédée à Genii Capital (fond d'investissement), Renault conservant une part minoritaire de l'équipe. Paradoxalement, faute de sponsor principal, 2010 marque le retour des couleurs de Renault avec la légendaire livrée jaune et noire des années du moteur turbo. Si cette nouvelle ravie les fans, le recrutement de Petrov, plus pour sa valise de 15 millions d'euro que pour son talent, inquiète les observateurs, Renault chutant au rang des petites équipes contraintes à embaucher un pilote payant. Néanmoins, la monoplace a donné par moment des performances intéressantes et de surcroit d'importantes évolutions aérodynamiques devraient arriver sous peu, la R30 utilisant actuellement beaucoup de pièces de 2009.
Parfois considéré comme un pilote du niveau des Alonso, Hamilton ou Massa, parfois considéré comme un simple « bon pilote », Kubica ne devrais pas avoir de mal à surclasser Petrov. L'objectif de l'équipe est de renouer avec les podiums en fin de saison, et c'est tout ce qu'on lui souhaite, même si l'arrivée de Genii Capital, surtout là pour amasser de l'argent, n'inspire pas confiance.
• 12. Vitaly Petrov
15 millions d'euros, voilà ce qui a décidé de son embauche... Certes, ce n'est pas un mauvais pilote, mais là où Hülkenberg ou Hamilton ont remporté le GP2 dès leur première saison, le russe quand à lui a mis 4 saisons avant d'arriver à la 2è place (et encore, si Grosjean n'avait pas quitté le championnat à la mi-saison, Petrov aurait fini 3è). Il se murmure que s'il veut conserver sa place, il devra faire au moins aussi bien que 25% des points de Kubica.
Force India – Mercedes
Dotée en 2009 d'une monoplace avec peu d'appuis, mais particulièrement efficace sur les Grands Prix rapides, l'écurie indienne a connu ses premiers points, sa première pôle, son premier podium et son premier meilleur tour. L'objectif de 2010 est que la VJM03 soit capable des mêmes performances, mais sur tous types de circuits afin de viser la 5è place au championnat constructeur. En essais, il a semblé que la monoplace est à un bon niveau, mais des doutes planent sur le comportement des pneus.
Dès qu'il y a de la pluie, Sutil se réveille et montre l'étendue de son talent. Il gagne son premier point dès ses débuts en 2007 dans la très modeste écurie Spyker grâce à un Grand Prix japonais en plein déluge. L'année suivante au Grand Prix de Monaco, sous la pluie, il se hisse en quatrième position entre les Ferrari de Felipe Massa et Kimi Räikkönen. Hélas, ce dernier à six tours de l'arrivée percute Sutil par l'arrière, le contraignant à l'abandon. En 2009 Adrian a aussi commencé à s'illustrer sur piste sèche : en Allemagne, il part 7è, monte à la 2è place, mais hélas sa course est compromise par un incident avec… à nouveau Kimi Raikkonen ! Heureusement, quelques courses après, profitant d'une monoplace très bien adaptée au circuit italien, Sutil finit 4è et réalise le meilleur tour à Monza.
• 15. Vitantonio Liuzzi
Annoncé lors de son arrivée en F1, comme l'une des futures stars à venir, il fut pourtant auteur de résultats inégaux qui lui valurent d'être remplacé par Bourdais. En concurrence contre Fisichella pour retrouver un volant en 2008 chez Force India, il perd face à son compatriote et doit se contenter de la place de pilote essayeur. Néanmoins, il continue à s'entraîner et participe à des compétitions (Speedcar Series, A1 Grand Prix) qui maintiennent aiguisé son sens du pilotage et lui permettent de glaner quelques trophées. Le départ en cours de saison 2009 de Fisichella chez Ferrari lui permet de retrouver une place de titulaire et ses résultats plutôt satisfaisant font que son contrat est prolongé pour 2010.
Toro Rosso – Ferrari
Pour la première fois dans son histoire, la Toro Rosso ne sera pas un clone de la Red Bull. (Jusqu'en 2009, les 2 écuries recevaient les mêmes châssis de la structure « Red Bull Technology » à la seul différence de modifications en fonction des motorisations).
Néanmoins, comme pour l'écurie mère, la monoplace 2010 sera une évolution de celle de 2009. Durant les tests, la STR5 a paru rapide et fiable. Attention cependant à un possible manque d'argent et de personnel pour assurer un développement continu durant toute la saison.
Lorsque le suisse a rejoint Toro Rosso, Bourdais a déclaré que Buemi était aussi rapide que Vettel. Effectivement, malgré une monoplace au développement très en retard sur la grande sœur de chez Red Bull, Buemi a progressé au fil de la saison, pour faire de belles courses, du moins quand il n'échouait pas dans les bacs à gravier.
• 17. Jaime Alguersuari
Alors qu'il était 8è du championnat WSR 3,5 (des monoplaces deux fois moins puissantes que des F1) ce pilote se trouve titularisé à la place de Bourdais afin de profiter d'un coup de pub : à 19 ans et 125 jours, Alguersuari est devenu le plus jeune pilote à prendre le départ d'un Grand Prix. Sans surprise, l'espagnol avec cette arrivée en F1 sans aucune préparation, n'a pas brillé. Cette fois-ci il a eu tout l'hiver et de nombreux essais pour être prêt à disputer la saison 2010 et il devra faire ses preuves s'il ne veut pas subir le même sort que celui qu'il a remplacé.
Lotus - Cosworth
De toutes les nouvelles écuries, c'est celle qui semble la mieux armée à long terme : gros financement malaisien, 2 pilotes honorables (une victoire chacun) et Mike Gascoyne comme directeur technique. Si ce dernier est reconnu comme un ''bouledogue'' au franc-parler très mordant, il est en revanche aussi estimé comme un des meilleurs ingénieurs de la F1 avec des créations des fois décevantes, mais d'autres compétitives (Jordan en 1999, Renault en 2003, Toyota en 2005). Sinon, c'est un retour d'un nom légendaire, de surcroit sous les couleurs de l'époque glorieuse de l'équipe originelle avec Jim Clark. En essais, la T127 a été plutôt lente, mais généralement fiable. Le manque de rapidité pouvant être dû à une monoplace constamment chargée en carburant, il est trop tôt pour juger sur sa compétitivité. De nombreuses évolutions et améliorations sont prévues pour la saison, l'équipe ayant appris très tard son acceptation pour entrer au championnat, créer leur F1 en aussi peu de temps fut un tour de force et toutes sortes d'étapes que les autres équipes ont eu le temps de réaliser pour affiner leur châssis sont encore à venir chez Lotus.
Souvent brillant en qualification (4 pôles, 13 départs en première ligne), l'italien parvient rarement à concrétiser en course (une seule victoire, 11 podiums). Néanmoins, ses performances restent tout à fait honorables, et c'est une recrue de choix pour l'équipe Lotus, d'autant plus qu'il connait bien le directeur technique Mike Gascoyne.
• 19. Heikki Kovalainen
Comme son coéquipier, souvent rapide en qualification, mais peinant à concrétiser, il est aussi auteur d'une seule victoire. Le finlandais devra réussir à prendre le dessus sur Trulli s'il veut se rassurer après 2 saisons où il a été dominé par Hamilton.
HRT – Cosworth (ex Campos)
On a cru l'équipe Campos morte-née, mais un rachat de l'équipe par un homme d'affaire a donné un peu de souffle. Seulement, il a fallu changer de nom au passage pour devenir Hispania Racing Team. De plus, pour le moment, il est impossible d'être certain que le budget sera suffisant pour disputer l'intégralité de la saison. En revanche, gage d'un certain sérieux, le châssis sera fourni par le constructeur Dallara déjà expérimenté en F1, GP2, IRL, WSR et de nombreuses autres compétitions automobiles. Néanmoins, les paiements étant souvent honorés avec retard, un développement continu durant toute la saison est peu probable. N'ayant effectué aucun test jusque là, il est impossible d'évaluer la monoplace sur ses performances ou sa fiabilité.
Le baquet libre de HRT/Campos fut l'objet de beaucoup de rumeurs, mais il était certain qu'il fallait plus d'argent que de talent pour se le payer. Le pilote Indien Karun Chandhok (vu 3 saisons en GP2 où son classement a oscillé entre la 10è place et la 18è place) hérite de cette place après plusieurs saisons sans que Force India n'ai voulu le recruter malgré plusieurs tests. En effet, le milliardaire indien propriétaire de Force India a déclaré fin 2009 « Si je peux lui donner une chance, je serai ravi. Mais il doit prouver ce dont il est capable. » Largement battu par Senna en 2007 où ils se sont trouvés tout les 2 dans la même équipe de GP2, Chandhok sur sa HRT non testée semble le pilote idéal si vous pariez sur qui sera dernier.
• 21. Bruno Senna
« Vous trouvez que je suis rapide ? Et bien attendez un peu de voir mon neveu Bruno ! » Avait déclaré le légendaire Ayrton. Hélas, la mort de l'oncle mis aussi un terme à la carrière du neveu. C'est seulement après une interruption de 10 ans que Bruno eu à nouveau le droit de reprendre le chemin de la compétition. Ses excellents résultats dans les formules de promotion auraient dû lui valoir une titularisation en 2009 chez Honda, mais Brawn GP préféra l'expérimenté Barichello. 2010 devrait marquer le retour du nom Senna en formule un, néanmoins on a fait comprendre à Bruno qu'il avait intérêt à rapporter des sponsors s'il voulait garder sa place.
USF1 – Cosworth (participation annulé)
Depuis octobre, les nouvelles se sont faites progressivement de plus en plus alarmantes… Déjà en grave manque d'argent, les américains ont subit un coup fatal : la monoplace n'est pas passé au crash-test FIA et les américains ont demandé à la FIA de pouvoir faire l'impasse sur 2010 afin d'être prêt en 2011. En attendant, l'usine est fermée, il n'y a plus de pilote et cette équipe ne participera assurément pas en 2010.
Après un titre de champion d'Eurocup Formule Renault en 2003, l'argentin passa dans l'antichambre de la F1 (F3000 puis GP2). Hélas, au bout de 3 saisons de moins en moins satisfaisantes, il dut retourner en Argentine où il disputa le championnat local de voitures de tourisme. Aidé par une valise de 5 millions de $, il a éveillé l'intérêt d'USF1 à la recherche d'argent frais. Attention cependant : il est pour le moment hors de question qu'il ait droit à la super licence donnant droit à piloter une F1 en GP. Pour l'avoir, il lui faudra auparavant faire un important kilométrage en essais, ce qui risque d'être impossible, aucune monoplace ne pouvant être prête avant le début de la saison. Lorsqu'USF1 a récemment avoué vouloir viser un report de sa participation à 2011, José Maria Lopez a fait annuler son contrat, ce qui fait qu'USF1 est sans pilote.
• XX. ???????????
À présent qu'il est certain qu'USF1 ne pourra pas courir en 2010, les langues se délient, ainsi, la rumeur comme quoi James Rossiter (ex-pilote d'essais F1 pour Honda en 2007) avait été en pourparlers avec USF1 a été confirmée. Plus que celà, il avait même signé, obtenant son baquet contre 8 millions de $, mais voyant que les américains n'allaient pas pouvoir participer, Rossiter a préféré partir en IndyCar. La famille de Lopez parle aussi d'un certain Milos Pavlovic (9è de F2 en 2009) qui aurait signé avec USF1.
Virgin – Cosworth
Née Manor, l'écurie a été rachetée pour devenir Virgin. Le financement est très modeste (même le 3è pilote a perdu sa place faute d'amener les sponsors promis) et le directeur technique, Nick Wirth n'a jamais vu les F1 (Andréa Moda et Simtek) conçues par sa défunte entreprise Simtek Research marquer rien qu'un point. Néanmoins, depuis cette époque, de l'eau a coulé sous les ponts et sa nouvelle entreprise, Wirth Research, est entre autre la réalisatrice de l'Acura ARX-02a, championne d'ALMS 2009.
Sans argent pour se payer des tests en soufflerie, Virgin a fait réaliser sa monoplace entièrement avec des simulations sur ordinateur. Un pari osé, mais qui semble payer car malgré un chargement d'essence conséquent et des problèmes hydrauliques récurrents les temps en essais ont été acceptables. On notera aussi une rupture imprévue des fixations de l'aileron avant.
Champion de GP2 en 2007, puis une fois en F1 souvent en mesure de battre son équipier, l'expérimenté Trulli, Glock est une recrue importante pour Virgin. Néanmoins, après une carrière à s'être régulièrement battu pour les podiums, voir les victoires, il ne lui faudra pas s'éroder dans une écurie ou chaque point gagné tiendra du miracle.
• 25. Lucas di Grassi
Après 3 saisons à se battre pour le titre en GP2 (2è, puis 2 fois 3è) le brésilien arrive enfin en Formule 1. Virgin ayant déjà viré son 3è pilote pour le remplacer par un plus fortuné, Lucas aura probablement tout intérêt à se maintenir proche de Glock en performance pour garder son baquet.
Sauber – Ferrari
Abandonnée par Mercedes fin 1994 puis par BMW fin 2009, Peter Sauber a de la chance de voir son équipe encore vivante. Malgré ces récents problèmes et une absence quasi-totale de sponsors pour le moment, la monoplace de 2010 semble bien née étant régulièrement en haut des feuilles de temps lors des essais. Attention cependant car en essais il est tout à fait possible de tenter d'attirer les sponsors en faisant rouler une monoplace sous le poids réglementaire qui signera facilement de bons temps, quel que soient ses performances réelles.
Point positif indéniable : la monoplace est plutôt fiable. (À noter qu'en tant "qu'équipe de rechange" avec le départ d'USF1, Sauber récupère les N° 22 et 23 au lieu des 26 et 27).
Sans poste de pilote titulaire depuis 2002, l'espagnol s'est contenté de quelques intérims et de son poste de 3è pilote chez McLaren. Fort de cette expérience, de l'envie de revenir en compétition et de ses bonnes qualités pour mettre au point une voiture, Peter Sauber lui a accordé sa confiance. En revanche, les finances de l'écurie sont faibles et faute de sponsors ou de résultats un pilote payant pourrait menacer son baquet.
• 23. Kamui Kobayashi
Sans succès en GP2, abandonné par ses sponsors, le japonais voyait sa carrière de pilote automobile se finir en 2009. Préparer les sushis dans le restaurant de son père semblait son avenir jusqu'à l'accident de Timo Glock qui le propulsa dans la Toyota pour les 2 derniers Grands-Prix de la saison. Et là, ce fut une révélation : rapide, résistant à la pression, il gagna sa place de titulaire chez Toyota en 2010. Seulement, voilà… le constructeur japonais décida de se retirer. À nouveau sans volant, Kobayashi a finalement séduit Sauber qui lui donne une chance de confirmer toutes les belles choses qu'il nous a montré en 2009.
Stefan GP – Toyota
Impossible de ne pas parler de l'équipe serbe : ils ont l'argent, une monoplace fonctionnelle et la structure adéquate. (Ce qui devait être la Toyota de 2010 ainsi que les infrastructures de l'équipe japonaise sont utilisés à présent par Stefan GP). Et surtout le recrutement du champion du monde Jacques Villeneuve. Ils étaient prêts et au moindre feu vert de la FIA, étant parés au point d'avoir même commencé à envoyer du matériel sur place du premier GP. Mais contre toute attente, la FIA a déclarée qu'il était trop tard pour remplacer USF1, elle n'envisage un remplacement que pour … 2011 … on devrait donc se retrouver avec une grille de 24 voitures au lieu des 26 promises.
Nakajima était livré avec le moteur Toyota chez Williams et à présent que Stefan GP prend le relais pour aligner le moteur japonais, les choses ne changent pas. Impressionnant lors de ses débuts au pied levé en tant que remplaçant (5è temps), il est titularisé en 2008 où il réalise une saison honorable (9pts marqués). En revanche, 2009 aura été une saison noire : malgré 2 départs dans le top 10, il ne marque pas un seul point de sa saison alors que son équipier finit 7è du championnat avec 34,5pts.
• X. Jacques Villeneuve
Jacques Villeneuve devait obtenir le volant, la plupart des médias s'accordant à dire qu'il a fait mouler son baquet le premier mars et a signé un pré-contrat lui assurant la place si la FIA validait la participation de l'équipe serbe. Hélas, la participation a été refusée et le champion canadien devra attendre pour effectuer le retour auquel il tient tant.
Toutes les écuries pourraient ainsi changer significativement leur niveau de performance.
On peux aussi se questionner sur le comportement des pneus, testés sur les pistes fraîches d'Europe, mais qui devront faire face au brulant désert arabe. Quelles voitures économiseront assez les gommes dans ces conditions ?
Et puis, les pilotes aussi devront faire preuve d'intelligence pour piloter doucement avec leur monoplace chargée en carburant au début, puis se lancer dans un sprint final s'ils ont économisé assez. Alain Prost était surnommé "le professeur" car il savait gérer très intelligemment ses courses. Qu'en sera-t-il des pilotes actuels ?
Wait and see, comme on dit. La hiérarchie n'apparaitra que lors du premier Grand-Prix et il ne nous reste qu'à attendre et souhaiter une bonne saison à tous !
Podijeli na Facebook Podijeli na Twitter Podijeli na MySpace
Kontakt - Poslovni uslovi - Pravila o privatnosti - Cookies settings - Mapa portala
Oglašavanje na PowerPlay Manager-u - Postanite naš partner!
Partneri: www.tennismania.com - www.biathlonmania.com - www.skijumpmania3.com
[all: 73ms / php: 51ms / db: 23ms ]
Web server: WB1